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« Injustice épistémique, ÉDI et critères d’excellence »

Amandine Catala donnait le 17 mars dernier une présentation intitulée « Injustice épistémique, ÉDI et critères d’excellence », disponible en ligne ici. Organisée par le Département de sociologie de l’UQAM et la Chaire de recherche du Canada en Sociologie des conflits sociaux.

Cette présentation problématise les liens entre injustice épistémique, ÉDI (Équité, Diversité, Inclusion) et critères d’excellence. Une personne subit une injustice épistémique si elle n’est pas adéquatement crue ou comprise parce qu’elle appartient à un groupe social non-dominant, notamment les groupes visés par les initiatives d’ÉDI (p.ex. femmes, personnes handicapées, Autochtones, personnes racisées, personnes LGBTQIA2+). L’injustice épistémique affecte l’agentivité épistémique d’une personne, soit sa capacité à produire, transmettre, ou utiliser de la connaissance. La sphère académique étant un site majeur d’agentivité épistémique, la possibilité qu’elle génère de l’injustice épistémique est un enjeu important. Or, certains critères d’excellence académique peuvent précisément générer et perpétuer certaines formes d’injustice épistémique, nuisant ainsi aux membres des groupes visés par l’ÉDI. Cette présentation identifie ces problèmes et propose plusieurs ressources et pistes de solutions possibles.