Oeuvre de destruction : Lecture théâtrale, suivie d’une réflexion thématique

quoi :Oeuvre de destruction
Lecture théâtrale, suivie d’une réflexion thématique
sur la guerre et la culpabilité citoyenne qu’elle génère.
Un événement du Théâtre les Porteuses d’Aromates

Pour entretenir la perméabilité des consciences : le théâtre et la science politique et la philosophie réunis à une même table-ronde.

quand et où : Lundi le 9 mars 2009 à 19 heures
Aux Écuries : 7285 rue Chabot, Métro Fabre
Information et réservation : 514-442-7285
Régulier : 10$ / Étudiant et groupe : 8$ / Carte Premières : 5$

qui : Texte : Marcelle Dubois / Mise en lecture : Christian Lapointe / Distribution : Sylvio-Manuel Arriola, Jocelyn Pelletier, Maryse Lapierre

Animation : Sarah-Myriam Martin Brûlé, candidate au doctorat Science Politique, McGill

Invités de la table-ronde :

  • Ryoa CHUNG, professeur en philosophie à l’Université de Montréal, axe principal de recherche : éthique des relations internationales,
  • Francis DUPUIS-DÉRI, professeur de science politique à l’UQAM et auteur d’un essai sur la guerre en Afghanistan et en Irak, L’Éthique du vampire (éditions Lux)
  • Rémi LANDRY, lieutenant colonel des Forces Armées Canadiennes à la retraite et analyste au Réseau de l’Information (RDI)

quoi en profondeur : OEUVRE DE DESTRUCTION : LE TEXTE
Une salle d’archives médicales. Tard dans la nuit. Mademoiselle classe ses archives. Dans ce silence clandestin, on force la serrure. Alexandre, soldat post-traumatisé échappé de sa chambre d’hôpital, bondi dans la pièce. Commence alors un huis clos cruel et passionné où ces deux êtres rongés par la culpabilité chercheront à surpasser leur déséquilibre.

Oeuvre de destruction explore le phénomène l’autodestruction, métaphorique autant que physique. L’homme est assiégé par une machine destructrice : la guerre. Celles que l’on se fait à soi-même jusqu’à celles qui opposent des peuples entiers. Oeuvre de destruction parle aussi de mémoire : de la honte d’exister au présent puisque nous avons si peu appris du passé, de l’espoir que l’on veut donner à nos enfants, du fardeau d’attentes qu’on leur lègue, tel un cheval de Troie. De fatalité. De dérives humaines… Et de l’amour qui permet de surpasser ces réalités.

DE GUERRE ET DE CULPABILITÉ CITOYENNE : LA TABLE-RONDE
Par le biais des médias, nous côtoyons aussi quotidiennement la Palestine, le Darfour, l’Afghanistan que notre voisin immédiat. Tous réfugiés derrière nos écrans, comment appréhender la confrontante réalité de la guerre? Comment assimiler les événements à la vitesse où ils nous parviennent? Au milieu des nouvelles qui ne nous apprennent plus rien, qui relèguent l’essentiel au rang de l’anecdote, comment leur redonner un sens politique, philosophique et social?

À la suite de la lecture d’Oeuvre de destruction, avec nos invités, analystes, chercheurs et enseignants en science politique et philosophie, nous discuterons de cette grande question d’actualité qu’est la guerre et à notre façon d’y réagir en tant que citoyen nord-américain. La richesse de cette table-ronde se niche dans la sensibilité partagée et dans la complémentarité de réflexion et d’action des intervenants.

DU THÉÂTRE AUX SCIENCES HUMAINES
Pourquoi une amitié entre le théâtre et la réflexion plus académique ? Quelle logique sous les affinités artistiques et scientifiques ? Entre la pensée pressée et nos vies instantanées, le théâtre propose de s’arrêter pour ressentir, s’approprier, se réinventer un coin du monde. La science politique, autant que la philosophie, permettent de prendre le relais de l’impression pour nous amener sur le chemin de l’analyse, de la décortication.

Voilà pourquoi une jeune compagnie théâtrale, s’allie à des chercheurs universitaires pour vous convier à cette soirée : parce qu’aujourd’hui encore l’engagement citoyen trouve son sens dans le rassemblement, dans le maillage entre le ressenti et la réflexion… et poussons l’audace : entre l’art et la science.

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