Ernest-Marie Mbonda : « La question des identités ethniques dans la représentation politique »

Conférence/débat

JULES DUCHASTEL (UQAM), président
ERNEST-MARIE MBONDA, conférencier (Dir.-Fondateur du CERJUSP, Université Catholique d’Afrique Centrale)
DOMINIQUE LEYDET (UQAM), « avocat du diable »

Pour tout renseignement : 514 987 4161
ou http://www.unesco.chairephilo.uqam.ca

Résumé:

La représentation politique pose deux types de problèmes:

1 / Comment faire en sorte que les représentants ne dépossèdent pas le peuple de sa souveraineté ? Problème politique classique, auquel les États démocratiques ont tenté d’apporter des solutions variées (référendums, sondages d’opinion, prise en compte de la société civile, etc.)

2/ Dans les sociétés multiculturelles ou multiethniques, les différents groupes ethniques doivent-ils être représentés dans les sphères politiques (cf. principe de la représentation miroir) ? Les représentants sont-ils au service de l’État, dans sa totalité, ou des intérêts des groupes dont ils sont issus ? Les intérêts.de chaque groupe ne sont-ils pas mieux servis dans le cadre de la promotion des intérêts généraux de l’État ? Les intérêts des groupes ne peuvent-ils être défendus que par les représentants de ces groupes ? Comment assurer l’équité dans la représentation de chaque groupe ? Le nombre de représentants doit-il être le même pour tous les groupes, selon le critère de l’égalité mathématique ou proportionnel à la taille démographique du groupe, selon le modèle de l’égalité géométrique ?

C’est à cette deuxième série de questions que s’intéressera la réflexion de l’auteur.


27 octobre 2004
Chaire Unesco
salle W 5215, Pavillon Thérèse-Casgrain
entrée 455 est boulevard René-Lévesque
17h30-19h 30