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« Those Fleeing States Destroyed by Climate Change Are Convention Refugees »

Nouvel article de Jonathan Simon (Université de Montréal), co-écrit avec Heather Alexander (Carleton University), intitulé « Those Fleeing States Destroyed by Climate Change Are Convention Refugees« , vient de paraître [en ligne] dans Biblioteca della libertà.

Résumé

De nombreux États risquent de devenir inhabitables en raison du changement climatique, obligeant leurs populations à fuir. Même si la Convention relative aux réfugiés de 1951 constitue la référence en matière de protection internationale, elle ne s’applique qu’à un sous-ensemble limité de personnes fuyant leur pays, celles qui subissent des persécutions, ce que la plupart des personnes fuyant le changement climatique ne peuvent établir. Alors que de nombreux journalistes et non-juristes utilisent librement le terme « réfugiés climatiques », les gouvernements et les tribunaux, ainsi que le HCR et de nombreux experts en matière de réfugiés, ont exclu la plupart des réfugiés climatiques de la Convention pour une question d’interprétation juridique. Dans notre article de 2015, « Unable to Return in the 1951 Refugee Convention: Stateless Refugees and Climate Change”, we sought to reopen the debate on “climate refugees », nous avons cherché à rouvrir le débat sur les « réfugiés climatiques » en affirmant que certains réfugiés climatiques sont admissibles au titre de la Convention de 1951 telle qu’elle est actuellement rédigée : ceux qui sont apatrides et ne peuvent pas retourner dans leur pays d’origine parce que le changement climatique l’a rendu inhabitable. Nous nous appuyons sur des analyses juridiques approfondies et sur les écrits d’experts. Notre interprétation a cependant été rejetée par Goodwin-Gill et McAdam (2021) et Foster et Lambert (2019), qui répondent explicitement à notre article. Ici, nous abordons et répondons à leurs arguments