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Microéthiques : l’anonymat des donneurs de gamètes est-il justifié ?

Aujourd’hui, les dons de gamètes (spermatazoïdes ou ovocytes) se font sous couvert de l’anonymat, dans le but d’éloigner le donneur du projet parental et de l’écarter de toute responsabilité envers l’enfant. Mais l’anonymat empêche les enfants de connaître leur géniteur. Pourraient-ils avoir le droit de connaître l’identité de leur géniteur (ou génitrice), tout comme les enfants adoptés sont autorisés légalement à connaître leurs parents biologiques ? L’anonymat est-il réellement justifié ? Quels sont les enjeux éthiques de l’interdiction de l’anonymat ? Comment et pourquoi soutenir le droit aux origines ?

Le don de gamètes anonyme

Animation: Martin Blanchard et Margaux Ruellan.

Invités de l’émission:

  • Silvie Brouillette, mère d’un enfant conçu avec l’aide d’un donneur non anonyme. Elle n’est pas la mère biologique, c’est sa compagne qui a porté l’enfant.
  • Julie Cousineau, boursière du réseau APOGEE-Net, stagiaire postdoctorale au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine où elle travaille en collaboration avec le CRÉUM. Sa thèse, complétée en juin 2011, aborde la question de l’anonymat des donneurs de gamètes et d’embryons.
  • Vardit Ravitsky, professeure au Programme de bioéthique de l’Université de Montréal et membre du comité exécutif du CRÉUM. Elle a publié plusieurs articles académiques et dans les médias publics sur l’anonymat des donneurs de gamètes.

Avec les chroniques de:

  • Marc Zaffran, qui fera sa chronique « L’histoire du mot géniteur ». (Vous pouvez télécharger le texte de la chronique en cliquant ce lien
  • Daniel Weinstock, qui fera sa chronique sur une lecture récente en justice linguistique.

Toute la musique que vous entendrez sur cette épisode est sous licence Creative Commons. Dans leur ordre d’apparition (vous pouvez télécharger gratuitement les morceaux de la plupart des pièces en cliquant les liens):

Page iTunesU de l’émission

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