Virginie Maris
Chargée de recherche au CNRS
Postes occupés
2024-2025 | Chercheur-e invité-e, Éthique environnementale et animale |
2016-2017 | Chercheur-e invité-e, Éthique environnementale et animale |
Participations aux événements du CRÉ
16 février 2017 | Environnement et vulnérabilités sociales |
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21 mars 2017 | Didier Babin (CIRAD) |
9 mai 2017 | Congrès 2017 de la Société de philosophie du Québec |
5 juin 2017 | « Predictive ecology and decision making » |
9 juin 2020 | Virginie Maris (CNRS, CEFE) |
26 juin 2024 | « Quel rôle pour les animaux dans les sciences, les pratiques et les imaginaires du réensauvagement ? » |
25 juin 2024 | Luttes de justice sociale et environnementale: l’engagement des chercheur.ses |
Biographie
Virginie Maris est chargée de recherche au CNRS. Elle travaille au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE – UMR 5175) à Montpellier en philosophie de l’environnement. Ses travaux portent sur les enjeux épistémologiques et éthiques de la conservation de la biodiversité. Elle est l’auteure d’une trentaine d’articles scientifiques sur la biodiversité, le développement durable, l’écoféminisme, les espèces non-indigènes, l’économie environnementale, les services écosystémiques ou la compensation écologique. Elle est également l’auteure de Philosophie de la biodiversité – petite éthique pour une nature en péril paru aux éditions Buchet-Chastel (1ere édition en 2010 et 2de édition en 2016) ainsi que de Nature à vendre – les limites des services écosystémiques paru aux éditions Quae en 2014. Ses publications sont disponibles sur https://www.researchgate.net/profile/Virginie_Maris.
Lors de son séjour premier séjour de recherche au CRÉ à titre de chercheuse invitée, Virginie Maris a travaillé sur un projet intitulé « Penser la nature dans l’Anthropocène ». Partant du constat communément relayé dans les discours environnementalistes que le Terre est entrée dans une nouvelle ère, l’Anthropocène, caractérisée par l’influence sans précédent des activités humaines sur l’ensemble des systèmes océaniques, terrestres et atmosphérique, elle s’interrogea sur le sens du concept de nature et de nature sauvage à l’heure où plus rien ne semble échapper à l’influence humaine.
Il s’agissait en particulier et questionner et ré-investir la notion de « grand partage » entre les humains et leurs productions d’une part, le monde naturel d’autre part. L’ambition de ce projet était de défendre l’existence et la valeur d’une nature indépendante des représentations ou des intérêts humains, caractérisée par son altérité et son altérité. Ces travaux s’inscrivaient dans l’axe « Éthique et environnement » du Centre de recherche en éthique.
Son deuxième séjour comme chercheuse invitée (du 17 juin au 5 juillet 2024) est consacré à son projet de recherche intitulé « Animaux et relations trophiques dans les projets de ré-ensauvagement ».
Publications sélectionnées :
- V. Maris, La philosophie de la biodiversite – petite éthique pour une nature en péril (seconde édition revue et augmentée), Collection Ecologie, Buchet-Chastel, 2016.
- V. Maris, V. Devictor, I. Doussan, A. Béchet, « Les valeurs en question » dans P. Roche, V. Maris, H. Levrel et I. Geizjendorffer (eds), Valeurs de la biodiversité et services écosystémiques, Quae, 2016, pp.21-37.
- V. Maris, « Back to the holocene – a conceptual, and possibly practical, return to a nature not intended for humans » dans C. Hamilton, C. Bonneuil, F. Gemenne (eds), The Anthropocene and the Global Environmental Crisis: Rethinking Modernity in a New Epoch, New York, Routledge, 2015, pp. 123-133.