Paul Boswell
Postes occupés
2016-2017 à 2017-2018 | Chercheur-se postdoctoral-e, Éthique fondamentale |
Participations aux événements du CRÉ
7 novembre 2016 | Intelligibility and the Guise of the Good |
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16 mars 2017 | L’Esprit et les valeurs / Mind and Value |
23 octobre 2017 | « There Are No Intrinsic Desires » |
19 février 2018 | « There are no intrinsic desires » |
Biographie
Paul Boswell a obtenu son PhD à l’Université de Michigan, Ann Arbor en 2016. Dans sa thèse il a exploré la nature et force des connexions entre les affects, la normativité, et l’action. En intégrant des recherches dans les domaines de la philosophie de l’esprit, la psychologie morale, et les sciences cognitives dans la littérature contemporaine de la philosophie de l’action, il a démontré comment la thèse que les états affectifs sont des représentations des valeurs peut offrir des nouvelles possibilités pour notre compréhension des connexions entre la douleur et l’action, et, à la fois, de la thèse ancienne qu’on n’agit que sous « l’apparence du bien ». Il a soutenu que la thèse de l’apparence du bien ne doit pas être entendu comme une vérité nécessaire concernant l’action en tant que tel, mais plutôt une vérité contingente et robuste concernant l’action humaine, ce qu’il appelle « hard-line affectivism ».
Au CRÉ, Paul a continué à travailler sur les connexions entre les affects, l’agentivité, et la normativité. Une des motivations majeures pour la thèse de l’apparence du bien est la position, souvent attribuée à Anscombe, que les actions désirées seraient inintelligibles, dans un certain sens, à leurs propres agents s’ils n’étaient pas désirées en tant que bonnes. Cependant, cette contrainte d’intelligibilité a reçu très peu d’attention dans la littérature. Comment cette contrainte fonctionne-t-elle, et quelle est la relation entre l’intelligibilité d’une action et son statut comme bonne ? Il y a des fortes chances qu’une enquête sur ces questions améliora notre compréhension de la relation entre l’agentivité et la normativité. En plus de ces questions fondamentales à propos de l’action, Paul travaille aussi sur des projets qui traitent la psychologie morale de la mauvaise action et la relation entre le bien et le bien-pour.
Paul Boswell received his PhD from the University of Michigan, Ann Arbor in 2016. In his doctoral dissertation he explored the nature and strength of the connections among affect, normativity, and action. Integrating research in the philosophy of mind, moral psychology, and the cognitive sciences into the contemporary literature on the philosophy of action, he showed how thinking of affective states as representations of values offers new possibilities for understanding both the relationship between pain and action as well as the ancient thesis that agents act only under the guise of the good. He argued that the guise of the good thesis should not be understood as a necessary truth about the nature of action but as a robust, contingent truth about human action which he calls hard-line affectivism about action.
At the CRÉ, Paul has continued to work on the connections among affect, agency, and normativity. One of the major motivations for the guise of the good is the thought, often attributed to Anscombe, that desired actions would be in some sense objectionably unintelligible to their agents unless they were desired as good. However, this intelligibility constraint has received very little sustained attention. How exactly is it supposed to work, and what is the connection between finding an action intelligible and finding it good? Investigating these questions is likely to improve our understanding of the connection between agency and normativity. In addition to these fundamental questions concerning the nature of action, Paul is also working on projects on the moral psychology of evil action and on the relationship between good and good-for.
Séjour du 1er octobre 2016 au 31 août 2018.