Jalbert

Marie-Ève Jalbert

Candidate à la maîtrise au Département de Philosophie de l’Université de Montréal sous la direction de Peter Dietsch.

Postes occupés

2013-2014 à 2014-2015 Étudiant-e,

Biographie

Marie-Eve Jalbert a complété ses études de baccalauréat dans un programme bidisciplinaire de Littérature comparée et Philosophie à l’Université de Montréal (2012). Elle poursuit présentement ses recherches à la maîtrise au Département de Philosophie de l’Université de Montréal sous la direction de Peter Dietsch. Son mémoire porte sur la conception de la justice dans l’œuvre de Walter Lippmann et de Friedrich Hayek, et problématise l’absence de leur pensée dans le corpus des théories de la justice.Elle s’intéresse aussi à la fonction rhétorique du terme «néolibéralisme» et de ses déclinaisons dans les discours politiques d’appartenances diverses. Le choix de cette perspective, qu’elle n’adopte pas dans le mémoire, est motivé par les récents travaux qui sont venus remettre en question le récit linéaire de l’histoire d’une bannière néolibérale et qui proposent de reformuler une compréhension historique plurielle de cette «nouvelle catégorie». Selon elle, la critique de ce récit historique n’éclipse pas la question de l’émergence d’une nouvelle «gouvernementalité», mais elle permet d’ouvrir sur une compréhension nuancée qui, depuis la perspective de la réception, soit plus sensible à la participation du discours critique dans l’élaboration des grands récits contemporains. À cet égard, l’étude des différentes modalités de la réception constitue un point de fuite pour ses recherches et vient rejoindre son parcours en études littéraires, qu’elle poursuit simultanément. Elle s’intéresse plus généralement aux formes contemporaines de la critique littéraire, aux pratiques littéraires alternatives à l’écriture et à la publication, aux théories de la lecture et aux problèmes de la narration dans la discipline de l’histoire littéraire.Après s’être impliquée au sein d’associations étudiantes (Externe, Littérature comparée, hiver 2012; Coordonnatrice à la vie étudiante, Philosophie, automne 2012 et hiver 2013), elle poursuit son engagement envers la communauté académique par la création d’espaces de réflexion sur la place des femmes en Philosophie et le rôle des biais implicites dans le milieu académique et de l’enseignement. Elle a aussi participé à l’organisation de la première édition du colloque «Le Féminisme prend sa place à l’Université de Montréal» (mars 2014).