Lemoine

Marie-Eve Lemoine

Postes occupés

2014-2015 à aujourd'hui Étudiant-e,
2014-2015 Boursier-ère d'études supérieures,
2011-2012 Boursier-ère d'études supérieures

Biographie

Après avoir complété un baccalauréat en physiothérapie et œuvré en milieu hospitalier pendant deux ans, Marie-Eve Lemoine s’est dirigée vers les Programmes de bioéthique de l’Université de Montréal afin d’approfondir certains questionnements éthiques relatifs à sa pratique. Au contact des étudiants et des professeurs de ce programme, elle a rapidement élargit ses horizons et développé un intérêt marqué pour l’éthique des technologies de reproduction. Tout en continuant à travailler à temps partiel en physiothérapie, elle a donc complété sa maîtrise en rédigeant un mémoire portant sur la pertinence et les enjeux éthiques d’initiatives de santé publique envers l’infertilité et l’âge maternel avancé. Ses travaux lui ont valu une publication dans la revue « Public Health Ethics » ainsi qu’une collaboration avec le Commissaire à la santé et au bien-être dans le cadre d’un rapport portant sur le Programme québécois de procréation assistée.

Marie-Eve a ensuite pris une petite pause en raison de la naissance de sa fille, et c’est en 2014 qu’elle a entamé son doctorat en sciences biomédicales, option bioéthique, à l’Université de Montréal. Son projet de doctorat porte sur les enjeux éthiques et sociaux du dépistage prénatal non-invasif (NIPT). Dans le cadre du projet PÉGASE, parrainé par Génome Canada, Génome Québec est les IRSC, sa recherche consiste à élaborer et évaluer des outils interactifs d’information destinés aux patients, afin de favoriser le choix éclairé en lien avec le NIPT. En plus de fournir des ressources utiles pour les femmes et les couples, cette recherche permettra de comprendre le raisonnement moral implicite dans les décisions relatives au NIPT, et d’effectuer une démarche de démocratie délibérative en donnant à des citoyens l’occasion de discuter et de donner leur opinion sur l’implantation d’une nouvelle technologie. Ainsi, cette thèse permettra une meilleure compréhension de l’interface entre les intérêts individuels et les enjeux sociétaux et collectifs dans un contexte où la science permet une liberté procréative grandissante qui peut toutefois engendrer des débats de société quant aux limites qui peuvent ou doivent être imposées.