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Consent and Truth-Telling

Call for abstract

Consent and Truth-Telling Conference

Friday, 10 May 2019

McGill University, Montreal

Keynote speakers: 

Prof. Barbara Prainsack (University of Vienna)
Prof. Kathryn J. Norlock (Trent University)
Prof. Colin Macleod (University of Victoria)

The notion of consent is, in many ways, central to ethics. Consent, it is thought, can licence things done to a person by another agent that would otherwise—that is, if consent was lacking—be deemed wrong. For instance, medical practitioners will seek to secure consent from their patients before completing medical procedures because not doing so would jeopardize their patients’ autonomy. Similarly, we think that consent is what can make sexual interactions or relationships permissible or legitimate. Some authors also believe that consent of the governed is required to legitimate political authority. Consent, however, is not as straightforward a notion as it may seem. What constitutes consent? What is it about consent that makes it a good- or right-making feature of actions, interactions and relationships? In practice, many factors can complicate our interpretation of acts of consent. Consent is often times tacit and assumed, instead of explicitly given. Individuals can also be coerced and manipulated into acts of consent, but they can also find themselves in situations where certain norms or pressure will result in them consenting either against their genuine preferences or for the wrong kind of reasons. Or, consent could result from situations where a person is not told the truth about what she is consenting to or where she is not telling herself the truth about what she would prefer to consent to (or not). It seems, then, that acts of consent should not always be taken at face value and that it should maybe not hold as central a place in our ethical and political imaginary. Could there be, then, any crucial relation between the notion of consent and that of truth-telling?

This conference, which is organized by the Centre de Recherche en Éthique (CRÉ), aims at bringing together scholars who work in normative ethics, medical ethics and political philosophy to explore the normative significance of consent, its relation to truth-telling, and its role in medical and political contexts.

We invite abstract submissions on any topic around the ethics of consent and truth-telling, but particularly seek abstracts with a focus on the normative significance of consent and truth-telling and their role in medical ethics or political philosophy. Possible topics include, but are not limited to:

  • What does it mean to consent?
  • When can we say that consent is valid?
  • Is there truly a difference between explicit and tacit consent?
  • What is the relation between consent and truth-telling, if any?
  • Does consent require, to be valid, the presence of a connection between truth and the consenter’s relevant epistemic states?
  • Can consent be more or less authentic? If so, who can determine its authenticity?
  • Does consent have to be authentic to be valid?
  • What is the moral significance of consent?
  • What is the political significance of consent?
  • Does consent form the basis of political community?
  • What is the relationship between consent and political authority, if any?
  • Can consent be ritualized? If so, how would that affect the informed nature of consent?
  • Can consent license the transgression of well-established and justified norms in, say, medical contexts?

We welcome abstract submissions for 20-minute presentations. Abstracts should be approximately 300-words long. Please send abstracts to eliot.litalien@mail.mcgill.ca by Friday, 15 March. Notification of accepted submissions will be sent out by 1 April 2019.

Note also that papers presented at the conference may be considered for inclusion in a special issue of Les Ateliers de l’Éthique / The Ethics Forum.

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Appel à contribution

Conférence Consentement et Vérité

Vendredi, 10 mai 2019

Université McGill, Montréal

Conférencier.ère.s invité.e.s:

Prof. Barbara Prainsack (University of Vienna)
Prof. Kathryn J. Norlock (Trent University)
Prof. Colin Macleod (University of Victoria)

La notion de consentement est, à différents égards, centrale à l’éthique. Le consentement, pense-t-on, peut légitimer des actes faits à une personne par un autre agent qui seraient autrement – c’est-à-dire, en l’absence de consentement – jugées immoraux. Les médecins, par exemple, vont chercher à obtenir le consentement de leurs patients avant d’entreprendre une procédure médicale, parce que ne pas le faire mettrait en jeu l’autonomie de leurs patients. De façon similaire, on pense que le consentement est ce qui peut rendre les relations sexuelles légitimes. Certains auteurs croient également que le consentement des gouvernés est requis pour légitimer l’autorité politique. Cependant, il n’est pas si simple de définir la notion de consentement. Qu’est-ce qui constitue un acte de consentement? Qu’est-ce qui fait du consentement quelque chose qui peut rendre des actions et des interactions bonnes ou justes? En pratique, plusieurs facteurs peuvent compliquer notre interprétation d’actes de consentement. Le consentement est souvent tacite ou présumé plutôt qu’exprimé explicitement. Les individus peuvent être contraints ou manipulés à consentir, mais ils peuvent aussi se retrouver dans des situations où certaines normes ou pressions les feront consentir à l’encontre de leurs véritables préférences ou pour le mauvais type de raison. Plus encore, le consentement pourrait résulter de situations où une personne ne dit pas la vérité ou ne se dit pas la vérité à elle-même à propos de ce à quoi elle préférerait consentir (ou non). Il semble ainsi que les actes de consentement ne devraient pas toujours être pris au pied de la lettre et ne devraient peut-être pas occuper une place aussi centrale dans notre imaginaire éthique et politique. Pourrait-il y avoir, donc, une relation cruciale entre les notions de consentement et de vérité?

Cette conférence, organisée par le Centre de recherche en éthique (CRÉ), vise à réunir des chercheurs qui travaillent en éthique normative, en éthique médicale et en philosophie politique pour explorer la signification normative de la notion de consentement, sa relation à la vérité et son rôle dans les contextes médicaux et politiques.

Nous recevons les propositions de présentation sur les sujets en lien avec l’éthique du consentement et de la vérité, mais nous privilégions les propositions qui se concentrent sur la signification normative du consentement, sur son rapport à la vérité et sur son rôle en éthique médicale ou en philosophie politique. Les sujets possibles incluent, mais ne se limitent pas à:

  • Que signifie consentir?
  • Quand pouvons-nous dire que le consentement est valide?
  • Existe-t-il vraiment une distinction entre consentement explicite et tacite?
  • Quelle relation existe-t-il entre consentement et vérité?
  • Le consentement requiert-il, pour être valide, une certaine connexion entre la vérité et certains états épistémiques de la personne qui consent?
  • Le consentement peut-il être plus ou moins authentique? Si oui, qui peut déterminer son authenticité?
  • Le consentement doit-il être authentique pour être valide?
  • Quelle est la signification morale du consentement?
  • Quelle est la signification politique du consentement?
  • Le consentement fonde-t-il la communauté politique?
  • Quelle est la relation entre le consentement et l’autorité politique?
  • Le consentement peut-il être ritualisé? Si oui, en quoi cela pourrait affecter le caractère informé du consentement?
  • Le consentement peut-il autoriser la violation de normes justifiées et établies dans, par exemple, un contexte médical?

Nous sollicitons la soumission de résumés pour des présentations de 20 minutes. Les résumés doivent être d’environ 300 mots. S’il vous plaît, envoyez votre résumé à eliot.litalien@mail.mcgill.ca d’ici au vendredi, 15 mars 2019. Les auteur.e.s des soumissions retenues seront avisé.e.s au plus tard le 1 avril 2019.

Veuillez également noter que les textes présentés à l’occasion de la conférence pourraient être considérés pour inclusion dans un numéro spécial de Les Ateliers de l’Éthique / The Ethics Forum.

 

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