Banville

Marie-Sophie Banville

Postes occupés

2013-2014 Boursier-ère d'études supérieures,

Biographie

Marie-Sophie est titulaire d’un baccalauréat First Class Joint Honours en sciences politiques et women’s studies de l’Université McGill. Elle a réalisé une thèse d’Honours intitulée « Being Erika Kohut ; L’art, le corps, la honte » sous la direction d’Alanna Thain. En s’appuyant sur la pensée de Gilles Deleuze, ce projet positionne l’art en tant qu’expérience corporelle et élément fondateur et constitutif de la subjectivité. En filigrane de cet argumentaire théorique, se trouve une lecture phénoménologique de son expérience en tant que lectrice du roman « La Pianiste » de la romancière autrichienne Elfriede Jelinek.

L’interdisciplinarité se trouvant décidément au cœur de sa démarche académique, elle poursuit maintenant une maitrise en urbanisme à l’Université de Montréal.  Par des chemins détournés, elle renoue avec Deleuze dans le cadre de son mémoire intitulé « La Ville-sans-Organes : perspectives deleuziennes sur le pont Jacques-Cartier à Montréal ». Sous la direction de Juan Torres, elle explore les contributions possibles de la pensée deleuzienne pour la théorie et la pratique de l’urbanisme. Elle s’intéresse particulièrement à la dimension éthique de cette contribution qui s’articule en terme d’une autonomie accrue pour les citoyennes et citoyens concernant la prise en charge de l’espace urbain.

À part de ça, Marie-Sophie se salit les mains depuis maintenant 6 ans au sein de la coopérative de travail autogérée, Café Touski.

Elle souhaite reconnaître la contribution financière du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), de la Fédération des femmes universitaires du Canada (CFUW), du Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal (CREUM) et du Réseau Villes Régions Monde.