Parchemal

Blandine Parchemal

Postes occupés

2013-2014 Boursier-ère d'études supérieures,

Biographie

Après l’obtention d’un baccalauréat en philosophie et en histoire, Blandine Parchemal a poursuivi une maîtrise de philosophie politique et éthique à Paris-IV Sorbonne. Dirigée par Alain Renaut, cette maîtrise lui a donné l’opportunité d’étudier des problèmes d’éthique et politique appliquée telle que la crise des accommodements raisonnables au Québec. En juin 2011, sous la direction de Pierre-Henri Tavoillot, elle dépose son mémoire intitulé « L’approche communautarienne de l’éducation ». Les travaux de Charles Taylor constituent une part importante de ses recherches.

Portée par son intérêt pour les travaux réalisés dans le domaine de l’éducation au Québec, elle décide à l’automne 2011 de venir faire son doctorat de philosophie à l’Université de Montréal. La grève étudiante du printemps 2012 lui apportera alors un sujet de thèse sur mesure : l’université. Plus précisément, ses recherches actuelles portent sur la place des humanités au sein de l’université contemporaine. Prenant pour point de départ la constitution de l’Université moderne au XIXe siècle en Allemagne, elle s’interroge alors sur le rôle de la formation générale dans un contexte de démocratisation de l’université. En effet, si la fonction professionnelle de l’université a été présente dès la création des premières universités, elle acquiert une importance nouvelle lorsque l’université n’est plus la voie réservée à un nombre restreint mais devient la voie de passage de centaines de milliers d’étudiants. Face à ce nouveau contexte qui s’accompagne d’une spécialisation accrue, quelle forme doit prendre notre justification des humanités? Sommes-nous condamnés à parler perpétuellement de « crise des humanités » ou est-il possible de trouver, à côté de la fonction professionnelle, un rôle spécifique pour la formation générale?

À ses recherches théoriques, Blandine Parchemal allie l’expérience pratique à travers une importante implication au sein du monde universitaire. Tour à tour secrétaire aux affaires académiques de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) en 2012-2013 et de l’Association des étudiants en philosophie à l’Université de Montréal (ADÉPUM), elle est depuis novembre 2013 présidente du syndicat des étudiants salariés de l’Université de Montréal (SÉSUM). Passionnée par les questions reliées à l’enseignement supérieur, elle n’hésite pas à intervenir publiquement quand elle en ressent le besoin.

Communication
« La situation des étudiants en humanités dans les universités québécoises », 82e Congrès de l’ACFAS, Montréal, QC, 12-16 mai 2014.