Calendrier


Mar
28
jeu
2024
Erin Soros (Simon Fraser University) @ En ligne.
Mar 28 @ 12:00 – 13:00
Erin Soros (Simon Fraser University) @ En ligne.

La prochaine séance du Philosophy of Psychiatry Webinar sera l’occasion d’assister à la conférence conférence intitulée « I Do: On Psychosis and Romantic Fantasy » donnée par Erin Soros (Simon Fraser University).

Organisé par Anne-Marie Gagné-Julien et Sarah Arnaud, pour le Groupe de recherche en philosophie de la psychiatrie.

Résumé:

This presentation takes listeners into the narrative and logic of psychotic delusion, revealing the specific ways that psychosis can function as response to loss and fear that are grounded in life events. The work is a creative, autobiographical presentation that builds from lived experience as itself insight. Here psychosis is translated to intimate meaning.

La conférence sera donnée en anglais. La participation au webinaire est gratuite, mais l’inscription est obligatoire.

Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse @ 4e étage, salle 422
Mar 28 @ 13:30 – 15:00
Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse @ 4e étage, salle 422

Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse : « La littérature pour dire le génocide des Tutsi du Rwanda : témoignage d’une survivante-écrivaine ».

En collaboration avec la maison d’édition Mémoire d’encrier, le Centre de recherche en éthique est honoré d’accueillir l’écrivaine rwandaise Beata Umubyeyi Mairesse à l’occasion du 30e anniversaire de commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda. L’autrice partagera ses témoignages et réflexions à partir de ses deux dernières publications, Culbuter le malheur (Mémoire d’encrier, 2024) et Le convoi (Flammarion, 2024).

Avec la participation de Sandrine Ricci, sociologue féministe et autrice, et Josias Semujanga, professeur titulaire, Université de Montréal.

Événement en présentiel.

Avr
5
ven
2024
Annemarie Jutel (Te Herenga Waka / Victoria University of Wellington) @ Salle W-5215, 5e étage Pavillon Thérèse-Casgrain (W), UQÀM, mode hybride
Avr 5 @ 10:00 – 12:00
Annemarie Jutel (Te Herenga Waka / Victoria University of Wellington) @ Salle W-5215, 5e étage Pavillon Thérèse-Casgrain (W), UQÀM, mode hybride

Conférence d’Annemarie Jutel (Te Herenga Waka / Victoria University of Wellington) organisée par le GRIN et intitulée « La fonction sociale du diagnostic ».

Le diagnostic ne renvoie pas seulement à un événement clinique ou au fait de mettre des mots sur un trouble d’ordre physique. Il exprime aussi ce qui, à un moment donné, fait consensus au sujet de ce qui est important dans une société, et ceci a des conséquences majeures. Dans cette présentation, Annemarie Jutel envisagera dans une perspective critique les concepts de diagnostic, de processus diagnostique et d’effets du diagnostic, afin de proposer une analyse à plusieurs niveaux de la manière dont ils influencent notre représentation de ce que sont la santé, l’expérience de la maladie, et la pathologie. La distance critique que son analyse sociologique instaure fournira de nouvelles pistes explicatives pour ceux qui appréhendent diagnostic sous l’angle théorique, mais aussi pour ceux qui le pratiquent, le posent ou le reçoivent. Mieux comprendre la fonction sociale du diagnostic permet d’expliquer à la fois son importance, mais aussi les raisons pour lesquelles il ne peut pas réellement tenir ses promesses.

Biographie :

Annemarie Jutel est spécialiste de l’approche critique du diagnostic. Pionnière dans le champ de la sociologie du diagnostic, elle s’intéresse à la manière dont les classifications médicales interagissent avec des intérêts sociaux et culturels. Elle a écrit sur la médicalisation et ses liens avec les intérêts de l’industrie pharmaceutique, le processus diagnostique, l’annonce des diagnostics difficiles, ainsi que sur la figure du diagnostic en littérature et dans la culture populaire et son importance. Elle a conduit l’élaboration de l’initiative Mataora:  Encounters between Medicine and the Arts, et est désormais directrice de l’École de Santé de Te Herenga Waka (Université Victoria, Wellington). Elle a
également exercé comme infirmière aux soins intensifs et première répondante en zone rurale. Elle vient aussi d’achever un premier roman graphique.

*La conférence sera aussi présentée sur Zoom.

Avr
10
mer
2024
« Responsibility, Occupational Risk, and Epistemic Duties » @ Salle 309, UdeM, mode hybride
Avr 10 @ 12:00 – 13:15
"Responsibility, Occupational Risk, and Epistemic Duties" @ Salle 309, UdeM, mode hybride

Paola Ferretti (Goethe University of Frankfurt on Main) nous offrira une présentation intitulée « Responsibility, Occupational Risk, and Epistemic Duties » dans le cadre des midis de l’éthique du CRÉ.

Pour participer par Zoom, cliquez ici.

Résumé

In response to the growing number of reported work-related accidents, public opinion often favours punitive measures and stricter penalties against managers responsible for decision making about risk. This paper challenges this notion and suggests a broader focus on organizational responsibility as more effective strategy for improving workplace safety. The paper asks what the appropriate moral standards for holding CEOs accountable in cases involving occupational risks are. It explains that the epistemic standards governing acceptable risk-taking should play a central role in assigning responsibility both ex ante (at the moment of taking decisions about risk and precaution) and ex post (in case, for example, some workers are injured). Furthermore, it argues that these standards should be largely shaped by the organization itself and in this sense the responsibility for setting safety standards should be assigned to the organisation’s members in their interrelatedness. Individual failures to adhere to those epistemic standards when making risk-related decisions should be regarded as more morally significant than the underlying motives, such as alleged disregard for the value of human life.

Avr
16
mar
2024
Pierre Charbonnier ( CNRS, Science Po Paris, EHESS) @ En ligne
Avr 16 @ 11:00 – 13:00
Pierre Charbonnier ( CNRS, Science Po Paris, EHESS) @ En ligne

Le GRÉEA recevra le 16 avril, de 11h à 13h, Pierre Charbonnier (Chargé de recherche au CNRS, professeur à Science Po Paris et à l’EHESS), via Zoom, pour une conférence intitulée « Vers l’écologie de guerre. Une histoire de la géopolitique du climat. »

Pour y participer par Zoom, c’est ici.

Résumé:

« Nous sommes les héritiers d’une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l’axiome suivant : pour créer les conditions de la paix entre les hommes, il faut exploiter la nature, échanger des ressources, et fournir à tous et toutes une prospérité suffisante. Pour que le désir de guerre s’efface, il faut d’abord lutter contre la rareté de la nature, qui sinon crée jalousie et conflit. Il faut aussi un langage universel à l’humanité, qui sera celui des sciences, des techniques, du développement. Autrement dit, il est possible d’écrire une histoire matérielle du pouvoir politique, de la capacité à offrir paix et sécurité à sa population.

Ces idées anciennes, que l’on peut faire remonter au 18e siècle, ont trouvé au milieu du 20e siècle une concrétisation tout à fait frappante. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, le développement des infrastructures fossiles a été jumelé à un discours pacifiste et universaliste, qui entendait saper les causes de la guerre en utilisant la libération de la productivité et le bas coûtdu pétrole. La naissance de l’anthropocène est donc contemporaine de l’ordre mondial organisé par les Etats-Unis autour des énergies fossiles: la paix, ou l’équilibre des grandes puissances, est en large partie un don des fossiles.

Au 21e siècle, ce paradigme risque de devenir obsolète puisque nous devons à la fois garantir la paix et la sécurité, et intégrer les limites planétaires : il nous faut apprendre à faire la paix sans détruire la planète. C’est ce que nous apprend en particulier la guerre livrée par la Russie contre l’Ukraine, mais aussi l’émergence d’un discours qui lie l’indépendance stratégique de l’Europe et la décarbonation de son économie. Aujourd’hui, les relations internationales et les politiques climatiques sont étroitement liées, et ce n’est pas un hasard : nous avions parié sur les énergies fossiles pour maintenir la paix, il faut à présent un autre socle matériel pour la paix. »

Avr
19
ven
2024
Muriel Mac-Seing (CReSP/ESPUM) @ En ligne
Avr 19 @ 11:30 – 12:30
Muriel Mac-Seing (CReSP/ESPUM) @ En ligne

Dans le cadre de cette conférence-midi CReSP-CRÉ, Muriel Mac-Seing, chercheuse au Centre de recherche en santé publique (CReSP) et Professeure adjointe au département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) offrira une présentation intitulée « Équité en santé, handicap et déterminants structurels de santé dans un contexte d’injustices épistémiques et climatiques ».

La présentation sera suivie d’un commentaire par Ryoa Chung, co-directrice du Centre de Recherche en Ethique (CRÉ) et Professeure titulaire au département de philosophie de l’Université de Montréal.

Inscription obligatoire.

Anca Gheaus (Central European University) @ En ligne
Avr 19 @ 12:00 – 13:00
Anca Gheaus (Central European University) @ En ligne

Dans le cadre des activités du Réseau de philosophie du travail, Anca Gheaus (Central European University) offrira une présentation intitulée: “One crisis to solve another? The place of care in the future of work”.

Plus de détails à venir!

Résumé

Two work-related crises are looming large: technological unemployment (possibly on mass scale) and a crisis of care (care for the elderly, healthcare, and the “loneliness epidemic”). I argue that we should think about these crises together, rather than separately, because each can provide practical and justificatory solutions to the other. On the practical side, we should aim to match the demand for care with the supply of labour freed by technological unemployment. On the justificatory side, the care crisis is relevant to the unemployment crisis because it fills in a gap in arguments to the conclusion that we should respond to automation by minimising involuntary unemployment. Reasons for the latter are: because the goods of work are important contributors to a good life; because work is integral to a good life insofar it is driven by the desire to serve others; and because, in a Dworkinian hypothetical insurance scheme, people would ensure against involuntary unemployment. If automation eliminated all necessary work, then realising some of the goods of work would be precluded, making the aspiration to serve needs unfulfillable, and providing re-training and new jobs would be very wasteful and hence unaffordable. The care crisis indicates there is, and there will always be, necessary work to be done. The unemployment crisis is relevant to the care crisis because we ought to meet emotional care needs in a politically legitimate manner. Alternative proposals are coercive, hence worrying for liberals. Moreover, coercion is corrosive to some aims of emotional care work, which is ideally motivated by caring about particular individuals.

Avr
25
jeu
2024
Premier colloque annuel sur l’Agentivité dans tous ses états, à l’Université Laval @ Université Laval, Québec (PQ) Canada
Avr 25 – Avr 26 Jour entier
Premier colloque annuel sur l'Agentivité dans tous ses états, à l'Université Laval @ Université Laval, Québec (PQ) Canada

Le premier colloque annuel L’agentivité dans tous ses états vise à rassembler des chercheuses et des chercheurs travaillant sur des aspects théoriques relatifs à l’agentivité: philosophie de l’action, philosophie des émotions, épistémologie, normativité au sens large, méta-éthique, théorie éthique, philosophie politique, science politique, et autres.

Conférences plénières 2024:

Tout le monde est bienvenu à la conférence, l’entrée est gratuite, mais l’inscription est obligatoire. Veuillez vous inscrire par courriel à lavaleverythingagency@gmail.com. La date limite d’inscription est fixée au 15 avril 2024, 9h00

Organisateur.rices : Arturs Logins (Laval) (arturs.logins@fp.ulaval.ca) et Catherine Rioux (Laval) (catherine.rioux@fp.ulaval.ca).

Si vous êtes membre du Centre de recherche en éthique, vous pourriez être éligible à un remboursement de vos frais de déplacement (par bus ou voiture) et d’hébergement. Veuillez contacter Éliot Litalien (eliot.litalien@umontreal.ca) au préalable pour discuter de cette possibilité.

Programme

Jeudi 25 avril Pavillon Laurentienne, 1030 Ave. du Séminaire, Québec
Salle LAU-1334 (Auditorium Jean-Paul Tardif)

8h30-9h00 Accueil/café
Du café et des viennoiseries seront disponibles pour tous les participants, grâce à la contribution généreuse de l’Université Laval et de ses partenaires.

9h00-10h30 Berislav Marušić (Université d’Édimbourg) « The Ethicist and the Ontologist: On self-Prediction in Practical Reasoning. »
Président: Patrick Turmel (Université Laval)
10h30-10h45 Pause café
10h45-11h30 Derek Lam (California State University, Sacramento) « Not being sure of Myself. »
Président: À déterminer
11h30-12h15 Yuan Tian (Harvard) « An Interpersonal Form of Faith. »
Président: À déterminer

12h15-13h30 Déjeuner. Les participants recevront un coupon le matin pour un déjeuner gratuit chez Saveur Campus dans le pavillon Maurice Pollack.

13h30-15h00 John Brunero (Université du Nebraska-Lincoln) « Reasons for Action, Reasons for Intentions, and Agency. »
Présidente: Catherine Rioux (Université Laval)

15h00-15h15 Pause café

15h15-16h00 Eugene Chislenko (Temple University) « Blame as Attention. »
Présidente: Laura Silva (Université Laval)
16h00-16h45 Yair Levy (Université de Tel Aviv) « Trying to Act. »
Président: David James Barnett (Université de Toronto)

17h30-20h30 Cocktail. Les organisateurs de la Conférence sont heureux d’inviter nos invités à une réception cocktail qui se tiendra dans notre propre pavillon (Félix-Antoine Savard). L’événement, où des rafraîchissements et des amuse-gueules seront servis, est offert par l’Université Laval et nos partenaires.

Vendredi 26 avril, Pavillon Maurice Pollack, 2305 Rue de l’Université, Québec
Salle POL-2113 (Théâtre de poche)

8h30-9h00 Accueil/café
Du café et des viennoiseries seront disponibles pour tous les participants, grâce à la contribution généreuse de l’Université Laval et de ses partenaires.

9h00-10h30 Timothy Williamson (Oxford) « Decision theory and acting on what one knows »
Président: Artūrs Logins (Université Laval)

10h30-10h45 Pause café

10h45-11h30 Alison Springle (The University of Miami) “Acting for Reasons : An Acorn Account.”
Président: Pierre-Olivier Méthot (Université Laval)
11h30-12h15 Austen McDougal (Princeton) “Motives, the New Frontier for Control.”
Président : Joshua Brecka (University of Toronto)

12h15-13h30 Déjeuner. Les participants recevront un coupon le matin pour un déjeuner gratuit chez Saveur Campus dans le pavillon Maurice Pollack.

13h30-15h00 Jennifer Lackey (Northwestern University): “Epistemic Agency in Action”
Président: Chris Blake-Turner (Oklahoma State University)

15h00-15h15 Pause café

15h15-16h00 Rowan Mellor (Northwestern University) “Why Cooperate? Team Reasoning and Unwillingness.”
Président: Nathan Howard (University of Toronto)
16h00-16h45 Jay Jian (National Academy of Taiwan) “Instrumental Agency and the Pre-conditions of Ends.”
Président: Miriam Schleifer McCormick (University of Richmond)

16h45-17h00 Remarques de clôture

 

Avr
26
ven
2024
XLII Colloque de l’American Weil Society @ C-3061, Carrefour des Arts et des Sciences, Pavillon Lionel-Groulx
Avr 26 – Avr 27 Jour entier
XLII Colloque de l'American Weil Society @ C-3061, Carrefour des Arts et des Sciences, Pavillon Lionel-Groulx

XLII Colloquy of the American Weil Society

The Politics and Ethics of Labour

Le 42e colloque de l’American Weil Society se tiendra à Montréal sous le thème de la politique et l’éthique du travail.

L’œuvre posthume de Simone Weil, La condition ouvrière, est en circulation depuis plus de 70 ans, et les textes qui la composent sont encore plus anciens. Et même si ce livre n’est peut-être pas largement lu dans le monde anglophone, les ouvrages les plus lus de Weil, tels que The Need for Roots ou Gravity and Grace, proposent également de longues réflexions sur le travail. Mais malgré les critiques approfondies et subtiles de Weil à l’égard du marxisme, son appel émouvant à faire du travail le noyau spirituel de la société moderne, sa participation engagée à la vie de l’usine et l’accueil enthousiaste de penseurs comme Hannah Arendt, elle n’est pas toujours considérée comme faisant partie du canon des théoriciens post-marxistes du travail. Ce colloque sollicitera des contributions susceptibles d’aider à établir (ou à remettre en question) l’importance de Weil en tant que théoricienne du travail. Nous espérons explorer collectivement l’importance continue de Weil dans notre économie postindustrielle et néolibérale.

Le programme complet et les résumés des présentations sont disponibles ici.

Jour 1—Vendredi, 26 avril 2024

Mots de bienvenu (8:45)

PANEL 1 – WEIL AND THE MARXIST TRADITION(S) (9:00-10:30)
Eric Springsted (Santa Fe): “What Is the Point of ‘Is There a Marxist Doctrine’?”
Samuel O’Connor Perks (University of Manchester): “Simone Weil, the Catholic Worker
Movement, and contested readings of Marx”
Kenneth Novis (University of Oxford): “The Factory Journals as Worker’s Inquiry”

Pause (10:30-10:45)

PANEL 2 – TOWARDS A THEORY OF LABOUR? (10:45-12:15)
Inese Radzins (California State University, Stanislaus): “Method (rather than a theory)
for Considering the Politics of Labour”
Alexandre Crépeau (University of Ottawa): “Impactful and Dignified: Simone Weil and
David Graeber’s Shared Ideal of Work”
Joanna Winterø (Københavns Universitet): “How much against your will?”

Lunch (12:15-2:15)

PANEL 3 – LABOUR IN SOCIAL AND POLITICAL PRACTICE: EDUCATION,
CARE, COMMUNITY (2:15-3:45)
Alexandre Martins (Marquette University): “Insights from Weil for the Challenge of
Moral Destress in Health Care”
Sarah Dunford (Catholic University of America): “Neither Left nor Right: Intertwining
Community and Labour”
Ryan Poll (Northeastern Illinois University): “The Education Crisis and the Sanctity of
Labor in Simone Weil’s Political Theory”

Pause (3:45-4:00)

PANEL 4 – LABOUR AND SPIRITUALITY (4:00-5:30)
Connor Williams (Union Theological Seminary): “Labour (justice) as spiritual exercise
in Weil and Process and Womanist theologians”
Rachel Matheson (McMaster University): “A Little Pile of Inert Matter: Flesh and Body
in Simone Weil’s Spirituality of Work”
Noemi Faustini (Pontificia Università Gregoriana): “Simone Weil’s Concept of Slavery
and Jewish Mysticism”

Jour 2—Samedi, 27 avril 2024

PANEL 5 – WEIL IN CONVERSATION: HEIDEGGER, ARENDT, BATAILLE
(9:00-10:30)
Jacob Wilson (Carleton University): “Weil and Bataille on Political Community”
Robert Reed (Boston College): “Decreative Phenomenology and the Problem of Unjust
Labour”
Peli Meir (University of Haifa): “The Power of Speech and Silence in Weil and Arendt”

Pause (10:30-10:45)

PANEL 6 – CONTEMPORARY APPLICATIONS OF WEIL’S THOUGHT (10:45-
12:15)
Manuel Ruelas (Ind. Scholar): “Where are we standing?”
Alejandra Novoa Echaurren (Universidad de los Andes): “Simone Weil and prerequisite
to dignity of labour in the actual neoliberal society”
Julia Morrow (Wheaton College): “Analyzing 21st century understandings of labour and
gender through a Weillien lens”

Lunch (12:15-2:15)

PANEL ON SIMONE WEIL’S POLITICAL PHILOSOPHY: FIELD NOTES FROM
THE MARGINS (BENJAMIN P. DAVIS) (2:15-3:45)
Discussants: Scott B. Ritner (University of Colorado Boulder)
Sophie Bourgault (University of Ottawa)
Mac Loftin (Harvard University)
Break (3:45-4:00)

AMERICAN WEIL SOCIETY BUSINESS MEETING (4:00-5:30)

Avr
27
sam
2024
Dimensions of Gratitude Workshop @ UQÀM, Pavilon Thérèse-Casgrain, local W-5215
Avr 27 @ 9:30 – 17:00

Colloque organisé par Max Lewis (Yale) aidé de Christopher Howard (McGill) et de Mauro Rossi (UQÀM) sous l’égide du CRÉ, avec le soutien du Canadian Journal of Philosophy, du GRIN, du GRIPP et du Département de philosophie de l’UQÀM.

Horaire

9:30-9:40       Welcome

9:40-11:00     Julia Driver (UT Austin), “Misplaced Gratitude”
Commentary by Alex Carty (McGill)

11:00-11:10   Break

11:10-12:30   Arash Abizadeh (McGill), “Sorry, not Sorry: The Practice of Conditional Apologies”
Commentary by Guillaume Soucy (UQAM)

12:30-2:00     Lunch

2:10-3:30       Max Lewis (Yale), “The Annulment Thesis and The Dynamics of Gratitude”
Commentary by Melissa Hernandez Parra (UdeM)

3:30-4:00       Coffee Break

4:00-5:00       Stephen Darwall (Yale), “’Much obliged’: On Gratitude and Obligation”
Commentary by Jordan Walters (McGill)