Calendrier


Avr
16
mar
2024
Pierre Charbonnier ( CNRS, Science Po Paris, EHESS) @ En ligne
Avr 16 @ 11:00 – 13:00
Pierre Charbonnier ( CNRS, Science Po Paris, EHESS) @ En ligne

Le GRÉEA recevra le 16 avril, de 11h à 13h, Pierre Charbonnier (Chargé de recherche au CNRS, professeur à Science Po Paris et à l’EHESS), via Zoom, pour une conférence intitulée « Vers l’écologie de guerre. Une histoire de la géopolitique du climat. »

Pour y participer par Zoom, c’est ici.

Résumé:

« Nous sommes les héritiers d’une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l’axiome suivant : pour créer les conditions de la paix entre les hommes, il faut exploiter la nature, échanger des ressources, et fournir à tous et toutes une prospérité suffisante. Pour que le désir de guerre s’efface, il faut d’abord lutter contre la rareté de la nature, qui sinon crée jalousie et conflit. Il faut aussi un langage universel à l’humanité, qui sera celui des sciences, des techniques, du développement. Autrement dit, il est possible d’écrire une histoire matérielle du pouvoir politique, de la capacité à offrir paix et sécurité à sa population.

Ces idées anciennes, que l’on peut faire remonter au 18e siècle, ont trouvé au milieu du 20e siècle une concrétisation tout à fait frappante. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, le développement des infrastructures fossiles a été jumelé à un discours pacifiste et universaliste, qui entendait saper les causes de la guerre en utilisant la libération de la productivité et le bas coûtdu pétrole. La naissance de l’anthropocène est donc contemporaine de l’ordre mondial organisé par les Etats-Unis autour des énergies fossiles: la paix, ou l’équilibre des grandes puissances, est en large partie un don des fossiles.

Au 21e siècle, ce paradigme risque de devenir obsolète puisque nous devons à la fois garantir la paix et la sécurité, et intégrer les limites planétaires : il nous faut apprendre à faire la paix sans détruire la planète. C’est ce que nous apprend en particulier la guerre livrée par la Russie contre l’Ukraine, mais aussi l’émergence d’un discours qui lie l’indépendance stratégique de l’Europe et la décarbonation de son économie. Aujourd’hui, les relations internationales et les politiques climatiques sont étroitement liées, et ce n’est pas un hasard : nous avions parié sur les énergies fossiles pour maintenir la paix, il faut à présent un autre socle matériel pour la paix. »

Avr
17
mer
2024
Véronique Tremblay (HEC-Montreal) @ Salle 309 du CRÉ
Avr 17 @ 12:00 – 13:15
Véronique Tremblay (HEC-Montreal) @ Salle 309 du CRÉ

« Discussion entre les mathématiques et la philosophie sur le thème de l’équité algorithmique »

Mode hybride: lien zoom.

Pour la prochaine conférence midi éthique et IA CRÉ-Obvia, nous recevons Véronique Tremblay, scientifique de données experte en IA responsable chez Beneva et doctorante en sciences des données à HEC-Montréal.

Les grands principes d’IA responsable insistent tous sur la nécessité de construire des modèles équitables. Or, la notion d’équité ne fait pas consensus, tant sous l’angle philosophique que sous l’angle mathématique. Le modèle parfaitement et universellement équitable étant inatteignable, comment construire des modèles qui respectent le principe d’équité?

Statisticienne et scientifique de données chevronnée, Véronique Tremblay vous partagera le parcours qui l’a amené à réaliser l’importance de la philosophie dans la recherche d’un l’algorithme qu’on pourrait qualifier d’équitable, mais aussi dans l’ensemble du travail du scientifique de données. Elle présentera les défis rencontrés et quelques pistes de solution, dans l’objectif d’ouvrir un dialogue entre la mathématique et la philosophie.

Avr
19
ven
2024
Colloque étudiant.es du Groupe de recherche en éthique environnementale et animale (GRÉEA) @ C-2059, Carrefour des arts et des sciences, UdeM
Avr 19 Jour entier
Colloque étudiant.es du Groupe de recherche en éthique environnementale et animale (GRÉEA) @ C-2059, Carrefour des arts et des sciences, UdeM

Le Groupe de recherche en éthique environnementale et animale (GRÉEA) annonce avec enthousiasme la tenue de son colloque pour les étudiantes et étudiants qui travaillent sur les axes de recherches du GRÉEA :

  1. Les enjeux normatifs fondamentaux de l’éthique animale et/ou de l’éthique environnementale;
  2. Les questions pratiques qui entourent nos rapports aux animaux et à la nature;
  3. Les connaissances scientifiques et les considérations épistémologiques qui nous permettent de penser nos relations avec le non humain.

Objectif : L’objectif du colloque est d’encourager le partage d’idées et la discussion sur les thèmes mentionnés ci-dessus. Il s’agit d’une opportunité et d’une expérience de présentation pour les étudiant.es intéréssé.es dans un environnement propice au partage.

Programme :

10h00-10h30 Brice Arsène Mankou (chercheur invité du CRÉ) – « Quelle Éthique pour la conservation des forêts du bassin du Congo ? »
10h30-11h00 Florence Amégan (Université Laval) – « Intérêt et limites éthiques de la permaculture de David Holmgren »

11h00-11h15 Pause-café

11h15-11h45 Nancy Thurber (UQAM) – « En effet, communique-t’on? »
11h45-12h15 Raphaël Leclair (Université de Sherbrooke) – « Pour une approche plus compréhensive et responsable en matière de consentement chez les animaux non-humains »

12h15-13h30 Pause diner

13h30- 14h00 Rebecca Soland (Université de Montréal) – « La division entre essentialistes et constructivistes dans l’écoféminisme »
14h00-14h30 Christian Alain Djoko (Université Laval) – « Penser la nécroécologie »

14h30-14h45 Pause-café

14h45- 15h15 Véronique Armstrong (Université de Montréal) – « Vers un écoholisme cynique : comment favoriser les touts écologiques dans un contexte de prédation ? »

Muriel Mac-Seing (CReSP/ESPUM) @ En ligne
Avr 19 @ 11:30 – 12:30
Muriel Mac-Seing (CReSP/ESPUM) @ En ligne

Dans le cadre de cette conférence-midi CReSP-CRÉ, Muriel Mac-Seing, chercheuse au Centre de recherche en santé publique (CReSP) et Professeure adjointe au département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) offrira une présentation intitulée « Équité en santé, handicap et déterminants structurels de santé dans un contexte d’injustices épistémiques et climatiques ».

La présentation sera suivie d’un commentaire par Ryoa Chung, co-directrice du Centre de Recherche en Ethique (CRÉ) et Professeure titulaire au département de philosophie de l’Université de Montréal.

Inscription obligatoire.

Anca Gheaus (Central European University) @ En ligne
Avr 19 @ 12:00 – 13:00
Anca Gheaus (Central European University) @ En ligne

Dans le cadre des activités du Réseau de philosophie du travail, Anca Gheaus (Central European University) offrira une présentation intitulée: “One crisis to solve another? The place of care in the future of work”.

Plus de détails à venir!

Résumé

Two work-related crises are looming large: technological unemployment (possibly on mass scale) and a crisis of care (care for the elderly, healthcare, and the “loneliness epidemic”). I argue that we should think about these crises together, rather than separately, because each can provide practical and justificatory solutions to the other. On the practical side, we should aim to match the demand for care with the supply of labour freed by technological unemployment. On the justificatory side, the care crisis is relevant to the unemployment crisis because it fills in a gap in arguments to the conclusion that we should respond to automation by minimising involuntary unemployment. Reasons for the latter are: because the goods of work are important contributors to a good life; because work is integral to a good life insofar it is driven by the desire to serve others; and because, in a Dworkinian hypothetical insurance scheme, people would ensure against involuntary unemployment. If automation eliminated all necessary work, then realising some of the goods of work would be precluded, making the aspiration to serve needs unfulfillable, and providing re-training and new jobs would be very wasteful and hence unaffordable. The care crisis indicates there is, and there will always be, necessary work to be done. The unemployment crisis is relevant to the care crisis because we ought to meet emotional care needs in a politically legitimate manner. Alternative proposals are coercive, hence worrying for liberals. Moreover, coercion is corrosive to some aims of emotional care work, which is ideally motivated by caring about particular individuals.

Avr
25
jeu
2024
Premier colloque annuel sur l’Agentivité dans tous ses états, à l’Université Laval @ Université Laval, Québec (PQ) Canada
Avr 25 – Avr 26 Jour entier
Premier colloque annuel sur l'Agentivité dans tous ses états, à l'Université Laval @ Université Laval, Québec (PQ) Canada

Le premier colloque annuel L’agentivité dans tous ses états vise à rassembler des chercheuses et des chercheurs travaillant sur des aspects théoriques relatifs à l’agentivité: philosophie de l’action, philosophie des émotions, épistémologie, normativité au sens large, méta-éthique, théorie éthique, philosophie politique, science politique, et autres.

Conférences plénières 2024:

Tout le monde est bienvenu à la conférence, l’entrée est gratuite, mais l’inscription est obligatoire. Veuillez vous inscrire par courriel à lavaleverythingagency@gmail.com. La date limite d’inscription est fixée au 15 avril 2024, 9h00

Organisateur.rices : Arturs Logins (Laval) (arturs.logins@fp.ulaval.ca) et Catherine Rioux (Laval) (catherine.rioux@fp.ulaval.ca).

Si vous êtes membre du Centre de recherche en éthique, vous pourriez être éligible à un remboursement de vos frais de déplacement (par bus ou voiture) et d’hébergement. Veuillez contacter Éliot Litalien (eliot.litalien@umontreal.ca) au préalable pour discuter de cette possibilité.

Programme

Jeudi 25 avril Pavillon Laurentienne, 1030 Ave. du Séminaire, Québec
Salle LAU-1334 (Auditorium Jean-Paul Tardif)

8h30-9h00 Accueil/café
Du café et des viennoiseries seront disponibles pour tous les participants, grâce à la contribution généreuse de l’Université Laval et de ses partenaires.

9h00-10h30 Berislav Marušić (Université d’Édimbourg) « The Ethicist and the Ontologist: On self-Prediction in Practical Reasoning. »
Président: Patrick Turmel (Université Laval)
10h30-10h45 Pause café
10h45-11h30 Derek Lam (California State University, Sacramento) « Not being sure of Myself. »
Président: À déterminer
11h30-12h15 Yuan Tian (Harvard) « An Interpersonal Form of Faith. »
Président: À déterminer

12h15-13h30 Déjeuner. Les participants recevront un coupon le matin pour un déjeuner gratuit chez Saveur Campus dans le pavillon Maurice Pollack.

13h30-15h00 John Brunero (Université du Nebraska-Lincoln) « Reasons for Action, Reasons for Intentions, and Agency. »
Présidente: Catherine Rioux (Université Laval)

15h00-15h15 Pause café

15h15-16h00 Eugene Chislenko (Temple University) « Blame as Attention. »
Présidente: Laura Silva (Université Laval)
16h00-16h45 Yair Levy (Université de Tel Aviv) « Trying to Act. »
Président: David James Barnett (Université de Toronto)

17h30-20h30 Cocktail. Les organisateurs de la Conférence sont heureux d’inviter nos invités à une réception cocktail qui se tiendra dans notre propre pavillon (Félix-Antoine Savard). L’événement, où des rafraîchissements et des amuse-gueules seront servis, est offert par l’Université Laval et nos partenaires.

Vendredi 26 avril, Pavillon Maurice Pollack, 2305 Rue de l’Université, Québec
Salle POL-2113 (Théâtre de poche)

8h30-9h00 Accueil/café
Du café et des viennoiseries seront disponibles pour tous les participants, grâce à la contribution généreuse de l’Université Laval et de ses partenaires.

9h00-10h30 Timothy Williamson (Oxford) « Decision theory and acting on what one knows »
Président: Artūrs Logins (Université Laval)

10h30-10h45 Pause café

10h45-11h30 Alison Springle (The University of Miami) “Acting for Reasons : An Acorn Account.”
Président: Pierre-Olivier Méthot (Université Laval)
11h30-12h15 Austen McDougal (Princeton) “Motives, the New Frontier for Control.”
Président : Joshua Brecka (University of Toronto)

12h15-13h30 Déjeuner. Les participants recevront un coupon le matin pour un déjeuner gratuit chez Saveur Campus dans le pavillon Maurice Pollack.

13h30-15h00 Jennifer Lackey (Northwestern University): “Epistemic Agency in Action”
Président: Chris Blake-Turner (Oklahoma State University)

15h00-15h15 Pause café

15h15-16h00 Rowan Mellor (Northwestern University) “Why Cooperate? Team Reasoning and Unwillingness.”
Président: Nathan Howard (University of Toronto)
16h00-16h45 Jay Jian (National Academy of Taiwan) “Instrumental Agency and the Pre-conditions of Ends.”
Président: Miriam Schleifer McCormick (University of Richmond)

16h45-17h00 Remarques de clôture

 

Avr
26
ven
2024
XLII Colloque de l’American Weil Society @ C-3061, Carrefour des Arts et des Sciences, Pavillon Lionel-Groulx
Avr 26 – Avr 27 Jour entier
XLII Colloque de l'American Weil Society @ C-3061, Carrefour des Arts et des Sciences, Pavillon Lionel-Groulx

XLII Colloquy of the American Weil Society

The Politics and Ethics of Labour

Le 42e colloque de l’American Weil Society se tiendra à Montréal sous le thème de la politique et l’éthique du travail.

L’œuvre posthume de Simone Weil, La condition ouvrière, est en circulation depuis plus de 70 ans, et les textes qui la composent sont encore plus anciens. Et même si ce livre n’est peut-être pas largement lu dans le monde anglophone, les ouvrages les plus lus de Weil, tels que The Need for Roots ou Gravity and Grace, proposent également de longues réflexions sur le travail. Mais malgré les critiques approfondies et subtiles de Weil à l’égard du marxisme, son appel émouvant à faire du travail le noyau spirituel de la société moderne, sa participation engagée à la vie de l’usine et l’accueil enthousiaste de penseurs comme Hannah Arendt, elle n’est pas toujours considérée comme faisant partie du canon des théoriciens post-marxistes du travail. Ce colloque sollicitera des contributions susceptibles d’aider à établir (ou à remettre en question) l’importance de Weil en tant que théoricienne du travail. Nous espérons explorer collectivement l’importance continue de Weil dans notre économie postindustrielle et néolibérale.

Le programme complet et les résumés des présentations sont disponibles ici.

Jour 1—Vendredi, 26 avril 2024

Mots de bienvenu (8:45)

PANEL 1 – WEIL AND THE MARXIST TRADITION(S) (9:00-10:30)
Eric Springsted (Santa Fe): “What Is the Point of ‘Is There a Marxist Doctrine’?”
Samuel O’Connor Perks (University of Manchester): “Simone Weil, the Catholic Worker
Movement, and contested readings of Marx”
Kenneth Novis (University of Oxford): “The Factory Journals as Worker’s Inquiry”

Pause (10:30-10:45)

PANEL 2 – TOWARDS A THEORY OF LABOUR? (10:45-12:15)
Inese Radzins (California State University, Stanislaus): “Method (rather than a theory)
for Considering the Politics of Labour”
Alexandre Crépeau (University of Ottawa): “Impactful and Dignified: Simone Weil and
David Graeber’s Shared Ideal of Work”
Joanna Winterø (Københavns Universitet): “How much against your will?”

Lunch (12:15-2:15)

PANEL 3 – LABOUR IN SOCIAL AND POLITICAL PRACTICE: EDUCATION,
CARE, COMMUNITY (2:15-3:45)
Alexandre Martins (Marquette University): “Insights from Weil for the Challenge of
Moral Destress in Health Care”
Sarah Dunford (Catholic University of America): “Neither Left nor Right: Intertwining
Community and Labour”
Ryan Poll (Northeastern Illinois University): “The Education Crisis and the Sanctity of
Labor in Simone Weil’s Political Theory”

Pause (3:45-4:00)

PANEL 4 – LABOUR AND SPIRITUALITY (4:00-5:30)
Connor Williams (Union Theological Seminary): “Labour (justice) as spiritual exercise
in Weil and Process and Womanist theologians”
Rachel Matheson (McMaster University): “A Little Pile of Inert Matter: Flesh and Body
in Simone Weil’s Spirituality of Work”
Noemi Faustini (Pontificia Università Gregoriana): “Simone Weil’s Concept of Slavery
and Jewish Mysticism”

Jour 2—Samedi, 27 avril 2024

PANEL 5 – WEIL IN CONVERSATION: HEIDEGGER, ARENDT, BATAILLE
(9:00-10:30)
Jacob Wilson (Carleton University): “Weil and Bataille on Political Community”
Robert Reed (Boston College): “Decreative Phenomenology and the Problem of Unjust
Labour”
Peli Meir (University of Haifa): “The Power of Speech and Silence in Weil and Arendt”

Pause (10:30-10:45)

PANEL 6 – CONTEMPORARY APPLICATIONS OF WEIL’S THOUGHT (10:45-
12:15)
Manuel Ruelas (Ind. Scholar): “Where are we standing?”
Alejandra Novoa Echaurren (Universidad de los Andes): “Simone Weil and prerequisite
to dignity of labour in the actual neoliberal society”
Julia Morrow (Wheaton College): “Analyzing 21st century understandings of labour and
gender through a Weillien lens”

Lunch (12:15-2:15)

PANEL ON SIMONE WEIL’S POLITICAL PHILOSOPHY: FIELD NOTES FROM
THE MARGINS (BENJAMIN P. DAVIS) (2:15-3:45)
Discussants: Scott B. Ritner (University of Colorado Boulder)
Sophie Bourgault (University of Ottawa)
Mac Loftin (Harvard University)
Break (3:45-4:00)

AMERICAN WEIL SOCIETY BUSINESS MEETING (4:00-5:30)

Avr
27
sam
2024
Dimensions of Gratitude Workshop @ UQÀM, Pavilon Thérèse-Casgrain, local W-5215
Avr 27 @ 9:30 – 17:00

Colloque organisé par Max Lewis (Yale) aidé de Christopher Howard (McGill) et de Mauro Rossi (UQÀM) sous l’égide du CRÉ, avec le soutien du Canadian Journal of Philosophy, du GRIN, du GRIPP et du Département de philosophie de l’UQÀM.

Horaire

9:30-9:40       Welcome

9:40-11:00     Julia Driver (UT Austin), “Misplaced Gratitude”
Commentary by Alex Carty (McGill)

11:00-11:10   Break

11:10-12:30   Arash Abizadeh (McGill), “Sorry, not Sorry: The Practice of Conditional Apologies”
Commentary by Guillaume Soucy (UQAM)

12:30-2:00     Lunch

2:10-3:30       Max Lewis (Yale), “The Annulment Thesis and The Dynamics of Gratitude”
Commentary by Melissa Hernandez Parra (UdeM)

3:30-4:00       Coffee Break

4:00-5:00       Stephen Darwall (Yale), “’Much obliged’: On Gratitude and Obligation”
Commentary by Jordan Walters (McGill)


Mai
14
mar
2024
Angie Pepper (University of Roehampton) et Richard Healey (LSE) @ Salle 309, mode hybride
Mai 14 @ 12:00 – 13:30
Angie Pepper (University of Roehampton) et Richard Healey (LSE) @ Salle 309, mode hybride

Les membres du CRÉ et du GRÉEA sont heureux.ses d’accueillir Angie Pepper (University of Roehampton) et Richard Healey (LSE), qui nous offriront une présentation intitulée « Animals, Inferiority, and Abolition ». La présentation sera offerte an anglais, mais les questions posées lors de la période de discussion pourront l’être en français ou en anglais.

Pour y participer par Zoom, c’est ici.

Résumé

In The Pecking Order, Niko Kolodny argues that natural persons have an irreducible claim against inferiority: a claim “that we not be set beneath another in a social hierarchy” (p. 5).  Such social hierarchies, Kolodny suggests, are constituted by untempered disparities in power, authority, and regard. Though Kolodny acknowledges that the lives of many social animals are organised around the “pecking order” (p. 1, p. 87), other animals barely feature in his analysis of relations of inferiority. This omission is striking because many of our relations with nonhuman animals, especially those who have been domesticated, do not arise in “chance, one-off encounters”, but are rather “entrenched in an established, ongoing social structure” (p. 98). Think, for example, of our relations to livestock animals, laboratory animals, and pets. In each of these cases, animals are systematically subordinated by a pattern of social and legal norms that involve untempered asymmetries in power, authority, and regard.

These observations raise the question: Do non-human animals have a claim against inferiority within human-animal communities and hierarchies? In this paper, we argue that they do. Moreover, we suggest that nonhuman animals’ complaint against inferiority supports an abolitionist approach to animal rights. The basic idea is that to fully respect the rights of other animals, we must desist from using them as means to our ends. Importantly, the claim against inferiority not only supports the abolition of practices that clearly cause animals suffering but also those that need not, such as pet keeping.

The paper is structured as follows. First, we defend the claim that sentient nonhuman animals can have claims against inferiority against humans. We consider the view that only those capable of adequately recognising their position within a social hierarchy can have claims against inferiority. In response, we observe that while one’s ability to recognise one’s social position will likely have implications for what constitutes appropriate treatment, nothing in Kolodny’s account necessitates a recognition condition for the claim against inferiority. We further argue that the lack of a recognition condition is independently plausible if we wish to allow, for example, that young children in lower castes and individuals with severe cognitive disabilities can have claims against inferiority. Second, we argue that some nonhuman animals do have claims of inferiority against us. To illustrate this we show that animals have a complaint against being socially positioned as pets, which is grounded in a claim against inferiority. Specifically, we contend that the practice of pet-keeping is a socio-political institution which is constituted by untempered asymmetries in power, authority, and regard between humans and nonhuman animals. Furthermore, we argue that it is not possible to effectively temper these asymmetries while maintaining the practice of living with pets. This is because the tempering factors that undercut objections to social hierarchy in the human case (see Kolodny §5.2 and Ch. 8) either cannot be made to work for other animals (e.g., democratic governance) or otherwise require that the practice be dismantled. If our argument is correct, the implications are significant. Not only does this give us a further reason to abandon practices that harm other animals such as farming and biomedical research, but it suggests that the seemingly more benign practice of keeping animals as pets should be abolished.

Julia D. Hur (New York University) @ Salle 309, 3e étage, UdeM - Mode hybride
Mai 14 @ 12:00 – 13:15
Julia D. Hur (New York University) @ Salle 309, 3e étage, UdeM - Mode hybride

Dans le cadre des conférences du midi du CRÉ, Julia D. Hur (NYU) nous offrira une présentation intitulée « Money on Mind: Performance Incentive, Attention to Money, Environmental Sustainability ».

Résumé

Environmental sustainability is one of the most pressing problems of our time, raising significant questions as to how to motivate organizational decision-makers to make substantive investments in environmental protection. The current work identifies performance incentives as a critical barrier that prevents organizational decision-makers from supporting sustainability initiatives. We also offer a novel psychological mechanism of how monetary incentives activate managers’ attentional fixation on money, intensifies their zero-sum mindset, and ultimately undermines commitment to investing in sustainability. Across two laboratory experiments (n = 702) and one archival study with a combination of data on executive compensation, corporate annual reports, and environmental performance (n = 14,126), we show that decision-makers whose pay is more contingent on financial performances are more likely to develop attentional fixation on money and less likely to support sustainability initiatives of their organization. Together, our findings demonstrate a novel pathway of how one of the most prevalently used types of financial incentives inadvertently undermine progress toward one of the most urgent organizational changes.